Mariel, 1980. Fidel Castro s’adresse au pays d’un ton solennel et ouvre pour quelques jours les frontières: des milliers de Cubains affluent vers le port de Mariel et quittent l’île, s’entassant dans des bateaux vers la Floride.
La ville de Mariel est restée, depuis, associée à cet exode. Arrêtée dans le temps, les jours passent et se ressemblent…
Quatre jeunes garçons grandissent à Mariel. Les espaces abandonnés de la ville sont leurs terrains de jeux.
Ils rêvent de parcourir le vaste monde et partagent le même désir: celui de partir, à leur tour, un jour…